Echouage avec muscadet quillard

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Yann Claverie - Mercredi 29 Juillet 2009 à 15h59
Bonjour,
Au risque de lancer un sujet déjà maintes fois abordé (n'ayez crainte, j'ai utilisé la fonction recherche avant d'écrire ce mail), je souhaiterais avoir l'avis de propriétaires de muscadet quillard quant à sa capacité à s'échouer sans heurts.
Je suis actuellement propriétaire d'un first30 que j'essaie de vendre et de remplacer par un muscadet quillard.
Une des raisons qui me pousse dans cette démarche est la volonté de pouvoir échouer sans trop de soucis.
Quelle est sa capacité réélle à s'échouer de manière stable et rassurante avec des personnes à bord ? L'utilisation d'une béquille arrière semble conseillée, est ce néanmoins obligatoire ?
Un ami me racontait que même sur un muscadet DL, ils étaient obligés d'assurer l'échouage par des avirons additionnels mis sur les cotes avec un angle de 45° ........
Lorsque le quillard échoue, est il encore possible de se déplacer sur le pont sans faire "basculer" le bateau ?
Ayant également la volonté de faire qq régates, je souhaiterais vraiment éviter la version DL.
Merci donc pour vos commentaires avisés.
A+.
Yann.
romain- gwerzavel - Mercredi 29 Juillet 2009 à 17h40
Salut,
Le muscadet s'echoue sans aucun probléme particulier à mon sens.
Sur l'utilisation des bequilles, il y a peutetre moyen d'avoir un retour d'expérience de différent proprio.
Personnelement ma dernière tentative s'est soldé par une forte gite, (enfoncement de la bequille) et une certaine volontée à piquer du cul (peutetre aussi que l'apero avait trop duré dans le cockpict).
Si quelqu'un à une idee des surfaces de pied nécessaire pour la bequille pour des sols types sables vaseux, cela pourrait etre intéressant (en tout cas cela m'interesse).
Les miennes font en gros 100*50 mm.
Romain.
Antoine Gandon - Jeudi 30 Juillet 2009 à 11h19
Salut,
Heureux propriétaire d' un mumu depuis l' hiver dernier, je commence à goûter les joies de ce très bon bateau. Toutefois, je commence à vouloir sortir avec un peu de vent (F. 5-6, raffales à 7), et là j' ai du mal !!! C' est un dériveur (lesté biensûr), je dois prendre deux ris, gréer un petit foc (devant les barres de flêches), et ça gîte encore sérieux là ou d' autre sont toutes voiles hautes et gîtent de façon "raisonnable". Et vous qui connaissez, ça marche comment ? Jusqu' à quel degré de gîte est-ce raisonnable ? Est-ce le fait que ce soit un dériveur ?
Merci pour vos réponses et conseils éventuels, un bon conseil vaut autant qu' un apprentissage dans la douleur... non !?!
Tonio sur Kazou GDM
Nico - Vendredi 31 Juillet 2009 à 09h19
Salut
pour l echouage, le muscadet Q ne pose aucun problème
Il vaut mieux limiter les deplacements à bord le temps de l'echouage
La bequille arriere n'est pas obligatoire.
Patrice Culeron - Vendredi 31 Juillet 2009 à 12h27
J'échoue mon bateau depuis maintenant 20 ans sans problèmes, comme de nombreux autres voiliers quillards dans le port de Portbail (50).
Dans tous les cas, il ne faut pas faire le fou sur le pont, ne pas aller à 3 adultes à l'avant.
Il faut respecter quelques principes pour assurer un échouage correct:
1er : Les béquilles doivent être inclinées vers l'extérieur, le pied de la béquille à l'extérieur de la tête de béquille. De la sorte, si le bateau prend de la gite à l'échouage, la béquille qui travaille fortement forcera correctement (uniquement en compression, pas en flexion). Ce point est très important, même si il n'apparait sur aucun manuel.
2nd : Il faut des petits patins sous les béquilles (10*10 cm au minimum) en bois. Pas métallique car vous abimerez votre pont lors de l'installation
3eme. La grande majorité des quillards à bulbes tombent vers l'arrière à l'échouage (à la différences des dériveurs lestés). Si le sol est dur (béton, sable) ils restent droits mais si il y a un peu de vase, ils tomberont vers l'arrière. En effet le poids du bateau se réparti sur la sous face du bulbe. Ce dernier étant plus étroit à l'arrière, la pression exercée sur le sol est plus forte à l'arrière du bulbe qu'à l'avant. Pour contrer ce phénomène, il faut un 3eme appui (je rappelle que le bateau se pose sur sa quille et en général sur une seule béquille. La stabilité viendra d'un 3 eme appui à l'arrière). En général le safran est très satisfaisant si il avoisine la profondeur de la quille moins 10 cm. Les Sangria par exemple ont un safran un peu trop court. Pour ce qui concerne le muscadet, le safran est suffisant (mais à l'extrème on peut utiliser le hors-bord en position basse si c'est un arbre long,ce fut mon cas durant 15 jours).
Dans mon cas personnel, j'ai une béquille arrière de la même profondeur que le safran, mais c'est pour ne pas abimer ce dernier car dans mon port, l'amarre arrière du bateau à tendance à frotter ou s'enrouler autour du safran. Lors de l'échouage, il faut mettre une goupille sur le femelot du safran pour qu'il ne ressorte pas de son logement.
4eme : Concernant le matériaux, on peut choisir inox, alu, acier galvanisé, bois. Les 2 dernirs produits ont ma faveur et les spécialistes pourront faire du composite. Mes premières béquilles étaient en galvanisé en 2 parties, le caractère démontable est très pratique. Malheureusement je les avais surdimensionnées pour un bateau de 3 à 5 tonnes. Mes nouvelles béquilles sont en bois (des extrémités de charpentes industrielles en lamellés collés) en faisant bien attention à ne pas avoir un noeuds mal placés dans le bois. L'inox est un matériaux qui a tendance à plier, je préfère de loin le galvanisé.
Il est préférable de respecter 2 principes simple ,
ne pas faire trop solide
et avoir un tube ou pièce de bois bien droite, on assure l'écartement (mon conseil n°1) par un coin en bois ou métal. C'est inutile et cher de faire des béquilles angulées au milieu.
J'espère que ces renseignements seront utiles.
Patrice Culeron
patrice "saunier" - Jeudi 26 Novembre 2009 à 00h18
Propriétaire depuis un an de Sorc'henn, quillard, je suis au port de noirmoutier en l'île, fond vaseux et le bateau a depuis fait sa souille et est calé sans difficultés.
Toutefois, novice, lorsque ns sommes allés avec l'asso La chaloupe à Pornic, à la fête des coques en bois, on m'a conseillé de cravater quand s'est possible et d'équilibrer une éventuelle gîte avec l'orientation de la bôme, du moteur et des différents poids à l'intéreur.
denis - Jeudi 26 Novembre 2009 à 13h40
salut Sorc'henn !
c'est donc toi qui a maintenant le mumu croisicais de mon ami Fournier! oui, cravater si tu es sur le quai...ou s'enfoncer doucement dans la vase...tout dépent du tirant d'eau de tes voisins !
denis
Vent d'anges'66 - Jeudi 10 Décembre 2009 à 05h11
personellement je navigue très souvent, béquilles sur le pont ( pêche à pied en milieu de Baie de Bourgneuf, rentrées tardives /marées, mouillages près des plages découvrantes); mais j'ai un DL, donc un saumon longiligne, et la tenue, une fois béquillé, est super; les enfants, et adultes peuvent se ballader sur tt le pont sans pblme;dans les ports pas trop vaseux, je mets une béquille à l'extérieur et je cravatte; Denis a raison: faire gaffe au tirant d'eau du voisin.Henri
lutran - Jeudi 02 Septembre 2010 à 16h17
existe-t'il des particularité pour s'échouer en DL
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