Mon muscadet a fait une belle cascade à l'île de Batz, à l'échouage sur la vase. Le 1er soir le safran s'enfonçait un peu dans la vase, je me suis dit que c'était pas terrible pour les ferrures. Le 2e soir j'ai donc décidé d'enlever le safran... Ben ça a pas manqué, à un moment donné il s'est posé sur le cul, puis la béquille tribord a plié, il s'est couché sur le flanc tribord ; ça fait bizarre quand on est dans le cockpit ... Depuis j'ai de bonnes béquilles costaud (sans tous les trous de réglage), et je conserve toujours le safran ! J'ai entendu dire qu'il y avait un muscadet à Roscoff qui avait une béquille arrière, mais c'est encore un truc de plus à transporter.

Deneb échoue tous les jours pendant la saison, c'est vrai qu'il a tendance à se poser sur le safran. Je ne constate rien de spécial après trois saisons, les ferrure ne bougent pas et le safran ne s'abime pas spécialement. Pour ce qui est de la croisière c'est vrai qu'une béquille arrière peut aider à stabiliser le bateau.

Mon muscadet possède une béquille arrière .
En bois , de 4 cms de diamêtre , 1.65 m de long ,en bas un sabot plat de 13x13 cms .Une tige filetée en haut passe au travers du tableau et est bloquée par une vis papillon .
Après avoir douté au début de l'utilité de cette béquille ,je l'ai systématiquement employée .Utile sur une cale de carénage ou pour échouer sur du fond pas trop vasouillard .

essayé avec succès: se servir de l'aviron comme béquille arrière, j'ai testé ça marche en mettant deux bouts reliés aux béquilles et en bloquant le haut avec un bon brêlage sur le balcon ar. on avais donné un peu d'angle pour que ce soit stable mais pas trop pour que mécaniquement on ne plie pas la sucette. Il faut évidemment avoir un aviron en bois d'arbre et un balcon... mais peut être que ça marcherai avec le tangon en passant le bout dans la machoire et en le frappant sur le taquet. un appui ar est utile pour sécuriser l'équipage lors de déplacement sur le pont a l'échouage mais pas indispensable si on ne saute pas comme des éléphants... en tout état de cause vérifier les fonds sur la carte ou les instructions nautiques est le B.A BA du mouillage forain pas foireux. quand a mettre des cales sous les béquilles ça peut aider aussi mais il faut les fixer aux béquilles au cas ou.

merci pour vos réponses. C'est justement suite à qqs jours passés à batz que je cherche une solution pour ne plus dormir la tête en batz :)
La béquille arriere semble donc s'imposer. Personne n'a essayé "d'améliorer" le lest avec une solution provisoire ou definitive ?
ça se fait de rajouter un bulbe à l'arriere du lest ????

t'es pas bien non? et puis quoi encore! il est très bien comme ça le mumu...

Mon bateau échoue quotidiennement dans un port où il y a de la vase
. Sur fond dur (sable, béton )il ne tombe pas sur le cul mais sur fond meuble (vase, sable peu portant) il tombera en arrière. C'est le cas d'une majorité de bateau de croisière qui ont un lest en forme de saumon car le poids du bateau se réparti sur la longueur du saumon mais comme il est plus étroit à l'arrière [qu'à l'avant], la pression sur le sol est plus forte à l'arrière [qu'à l'avant].
Pour contrer le problème, la première solution est de placer une goupille sur un des fémelots arrière du safran, il suffit de faire un trou de diamètre 4 ou 5 mm. (Dans mon cas personnel j'ai un boulon à la place du femelot supérieur, mais pour la seule raison que j'ai un des femelots du tableau arrière femelle alors que la majorité des muscadets ont 2 femelots males. Ne me demandez pas pourquoi, c'était comme cela lorsque j'ai acheté le bateau). Grace à cette goupille, lorsque le bateau appuiera sur le safran ce dernier ne sortira pas des femelots.Le plus important est la longueur du safran, il doit être environ 10 cm moins profond que la quille.
La seconde solution est de fabriqué une béquille arrière, ce que j'ai fait. Il suffit d'une pièce de bois, j'ai utilisé 2 femelots en laiton pour aviron placé sur la béquille qui permettre de placer cette béquille de la même façon que le safran, la profondeur de la béquille doit être toujours un peu plus courte que le lest, en pratique cela dépend de la pente sur l'arrière que vous voulez avoir à l'échouage. Lorsque je part en croisière, je n'emporte par cette béquille, c'est le safran qui fait office de retenue. L'intéret de la béquille arrière est de ne pas abimer le safran. Dans mon port nous sommes amarrés avant et arrière, il arrive que l'amarre arrière se positionne mal et use un peu le bois , ce n'est donc pas grave avec la béquille arrière.
La troisième solution, à utiliser si on se trouve piégé, est de maintenir le hors bord en position basse et chaise de hors bord le plus bas possible. J'ai un 6 cv arbre long et ça marche, si vous n'avez qu'un petit 3 cv, je ne garantie pas le résultat.

Tu as aussi la solution de glisser une planche lestée sous la pointe du lest et de la retenir souquée de chaque coté du bateau. Tu procèdes en eau claire pour tes repères.
J'ai aussi testé la béquille arrière :un trou dans le tableau au dessus du plateau arrière, 2 bouts repris sur les béquilles latérales (pas très efficaces les bouts). Le mieux reste le trou décrit ci-dessus avec une fixation comme pour les béquilles latérales) et soit un deuxième trou plus bas pour empécher la béquille de 'changer de cap' ou encore plus efficace 2 cales collées ou visser sur le tableau entre lesquelles la béquille se positionne pour ne pas partir sur tribord ou babord.
Bon échouage
abbce(at)wanadoo.fr

ça me plait beaucoup le coup de la planche lestée (j'attendais une réponse comme celle là avant de me lancer).
Je vais essayer cette solution en premier,
merci !